Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Bugatti Type 40, voiture routière de 1926
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La Bugatti Type 40, cette voiture ancienne fut produite de 1926 à 1930 il y avait deux moteurs possibles, 4 l et 1,6 l pour 45 et 50 ch, 800 exemplaires furent construits.
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Quelques 800 Type 40 furent produits de 1926 à 1930. En 1930et 1931 une version avec un plus grand moteur venant du Type 49, désigné Type 40A, fut construit en une cinquantaine d'exemplaires.
Elle remplace la « Bugatti Brescia » avec sous le capot un moteur 4 cylindres en ligne d'une cylindrée de 1 500 cm3 à simple arbre à cames en tête et trois soupapes par cylindre des Bugatti Type 37. Étant donné que la Type 37 est une voiture de course, son moteur est dégonflé, son taux de compression et son régime moteur abaissés pour s'adapter à la Type 40. De fait, elle est « l'un des modèles les plus fiables de toutes les productions de Bugatti ». Développant 45 ch, elle atteint une vitesse de pointe de 115 km/h.
Stationné en Afrique du Nord, le lieutenant Frédéric Loiseau a l’idée en 1927 d’une liaison automobile extra-rapide entre les territoires africains sous mandat français mais beaucoup plus vite que ne l’avaient réalisée les autochenilles Citroën en 1924.
Frédéric Loiseau parvient à convaincre le Résident Général en Tunisie, M. L. Saint, qui se montre enthousiaste. Dans l’esprit de Loiseau, le choix du constructeur de véhicules rapides, économes et endurants est déjà fait : Bugatti. Sollicité, celui-ci est convaincu à son tour de l’utilité de ce périple de 15 000 km et, le 25 janvier 1928, adresse à Loiseau une lettre-contrat stipulant les conditions de fourniture de plusieurs voitures spéciales.
Les châssis choisis sont du type 40, la très robuste 10 CV quatre cylindres. Ils reçoivent une caisse en gros contre-plaqué, genre « pick up », pouvant contenir tout le chargement et un réservoir supplémentaire de 225 litres d’essence. Sur le plan mécanique, une pompe d’alimentation à main pour l’huile, un système de récupération d’eau et un échappement direct sont ajoutés.
Le 26 janvier 1929, l’expédition part de la place de la Concorde pour rallier la Côte d’Ivoire avec cinq Bugatti 40, dont celle présentée ici, seule survivante de l’expédition. Pour 1929, les résultats sont spectaculaires : près de 15 000 kilomètres en 32 jours dans les dunes, le sable, le reg ou des pistes à peine tracées sous un soleil de plomb. De plus, Frédéric Loiseau veut battre des records de vitesse et il se lance à toute allure dans de longues échappées solitaires.
Il écrit : « Ma Bugatti est un organisme vivant, elle a des yeux vifs, des reins souples, une merveilleuse faculté de discernement. La machine et l’homme, quand ils se comprennent, s’adaptent de manière vraiment parfaite ».
La mission réussit en particulier la liaison Gao, porte du Sahara, à Niamey, alors capitale du Niger, à une allure inconnue en Afrique, réussissant au retour une étape Bamako-Tombouctou-Gao en deux jours. La voiture exposée à la Cité de l’Automobile est la seule survivante de cette expédition.
Indépendamment de la démonstration de la fiabilité exceptionnelle des petites Bugatti, ce raid réussi apporte deux enseignements magistraux : la supériorité définitive de la roue sur la chenille pour les véhicules légers et moyens, la possibilité de liaisons rapides entre territoires africains, en attendant la mise en place de services aériens.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Bugatti ", France 1909 - ....
En 1881, naît Ettore Bugatti à Milan. Après l’école, il commence un apprentissage chez Prinetti & Stucchi, un fabricant de bicyclettes.
En 1898, Bugatti monte son premier véhicule à quatre roues pour Prinetti & Stucchi, la Type 1, comme on l’a appelée par la suite.
En 1901, la Bugatti Type 2 obtient une médaille à l’exposition automobile de Milan. Le baron de Dietrich, constructeur de véhicules de Niederbronn, en Alsace, est tellement enthousiasmé qu’il prend Ettore Bugatti sous contrat.
Entre 1902 et 1904, environ 100 automobiles des Types 3, 4 et 5 voient le jour sous le nom de Dietrich-Bugatti.
En 1904, pour Emil Mathis, Bugatti construit une voiture. Il s’agit du prototype pour la Type 6 et la Type 7.
En 1907, Bugatti s’installe à Cologne et produit pour la fabrique de moteurs à gaz Deutz des modèles quatre cylindres. En 1909, il fonde sa propre entreprise à Molsheim, en Alsace.
En 1909, Ettore Bugatti commence à construire des automobiles pour son propre compte.
Au salon automobile de 1910 à Paris, les « Bugatti » connaissent un vif succès.
De l’usine de Molsheim vont sortir au cours des 47 années qui suivent des véhicules équipés de moteurs quatre, huit et seize cylindres.
Son fils, Jean Bugatti (1909-1939) s’avérera lui aussi être un constructeur génial. Pour ce jeune homme à la fois sensible et déterminé, ce n’est pas une tâche aisée que de s’affirmer par rapport au père. Il n’a que 21 ans lorsqu’il commence à dessiner des carrosseries.
Le talent du jeune Jean est idéalement secondé par celui du dessinateur Joseph Walter. En 1939, la guerre met fin à la production de Molsheim.
Au cours des années qui précèdent et qui suivent la mort d’Ettore, survenue en 1947, ont lieu de timides tentatives de reprendre la production, mais en raison du décès prématuré de Jean, il manque à l’usine un dirigeant et, surtout, un esprit créatif.
En 1956, la tentative de come-back avec une voiture de course de Type 251 échoue. En tout, ce sont 7 950 Bugatti (de la Type 13 à la Type 101) qui auront quitté l’usine de Molsheim.
En 1991, le courtier en finances tyrolien Romano Artioli fait renaître la marque. À Modène (Italie), on construit l’EB 110, qui est alors la voiture de sport la plus rapide du monde (352 km/h).
En 1993 est montré pour la première fois au salon de Genève le prototype de recherche EB 112, une limousine avec un moteur douze cylindres de 6 litres et 460 chevaux.
En 1995, l’entreprise d’Artioli fait faillite. En quatre ans, 139 véhicules ont été construits.
En 1998 le groupe allemand Volkswagen AG rachète la marque Bugatti et demande au célèbre designer italien Giorgetto Giugiaro de la société Turinoise Italia Design de produire deux prototypes inspirés de la Bugatti EB 112.
En 2000 la société Bugatti Automobiles SAS, basée à Dorlisheim lance le projet de la Bugatti Veyron, moteur 16 cylindres en W, 1001 chevaux, 408.47 km/h, boite 7 rapports à commande séquentielle, pneumatiques de 20 pouces au prix de 1 000 000 euros hors taxes (soit 1 196 000 euros TTC).
En 2003 Thomas Bscher succède à Karl-Heinz Neumann à la tête de l'entreprise.
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